22/09/2013
Moi j'étais alors...
Je disais : si les 4 millions de téléspectateurs qui s’apprêtent à regarder, ce soir, l’Equipe de France de basket-ball tenter de conquérir le titre de Champion d’Europe avaient la bonne idée de commander « le Poignet d’Alain Larrouquis », ça me donnerait une forme de liberté que je prendrais volontiers. Blague à part, nonobstant un résultat dont je me fous à peu près, je ferai partie des 4 millions parce que le crissement des chaussures sur le parquet rappelle toujours à ma mémoire que du temps a passé et qu’il était bien, quand même. Qu’en plus de ça, il m’a mené, il y a bientôt un an – j’y reviendrai – à la Moutète, un des lieux fondateurs de ce qui a fait le basket français. Dans le PAL, par ailleurs, j’évoque le modèle – vite oublié – des chaussures d’un ancien international qui a montré par la suite qu’il avait bien d’autres qualités que celles qu’on accorde aux sportifs, un peu vite. Cet homme a ouvert un blog, récemment, et j’aime le consulter : l’écriture est vive et souvent touchante. A parcourir, ici.
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21/09/2013
Understanding Poetry.
Je mets en page mon premier recueil de poèmes, que je compte destiner, dès cette semaine, à des éditeurs – un, surtout – dont le travail et la démarche me plaisent. Je m’aventure, un an à peu près après mon passage sur la scène du « Cabaret Poétique », sur un domaine qui n’est pas le mien, mais que j’explore de façon classique, puisque c’est le mode qui me convient : j’alterne dans ce recueil quelques aphorismes en prose et des poèmes, plus ou moins longs, dont « Etretat », en alexandrins ou en octosyllabes. Je surveillerai avec attention et flegme, promis, les retours de ces éditeurs-là – surtout un. Je suis prêt à assumer mon anachronisme et mon inadaptation au monde contemporain de la poésie, que je connais principalement par Houdaer, dont je parlerai vendredi. Mais il faut avancer et pour le moment, c’est le langage qui me vient.
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20/09/2013
Contemplatif.
Parfois, lâcher la plume et aller faire un tour, dehors : retrouver les ambiances particulières de la mi-septembre, ses découvertes, ses rencontres, ses recommencements. Aller chercher dans la vie de quoi la retranscrire. Ne plus se soumettre à aucune espèce d’urgence.
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19/09/2013
Sauts de mémoire.
"Tébessa, 1956" a beau avoir - déjà - cinq ans d'âge, qu'on continue de le découvrir et de l'apprécier me comble de joie. D'ici quelques mois, je pourrai - enfin - proposer la version de "l'Embuscade" que j'espère de tout mon coeur, avec Eric, Gérard et Clara. D'ici là, je joins à ce billet les mots de mes amis de "La Maison Vieille", dont j'ai beaucoup parlé, qui permettent à des auteurs comme moi de croire encore en la librairie. Qu'ils me collent, sans que j'aie rien demandé, avec des auteurs que je vénère comme Nancy Huston - à qui je me suis promis d'envoyer un jour "la partie de cache-cache", elle, l'habitante du Boischaut Sud - et Pierre Jourde - qui, lui, est parti avec quand il m'a précédé, dans la maison de Roiron - me gonfle non pas d'orgueil, mais de remerciements.
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18/09/2013
Souffre-douleur.
On rit moins de ses mésaventures conjugales, au bureau, quand on apprit que l’air ravi affiché au matin ne venait pas de la nuit qu’il venait de passer, mais des milliers qu’il allait s’offrir après validation de sa veine de cocu à la Française des Jeux.
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17/09/2013
Sagesse populaire.
On devrait toujours se méfier de ceux qui font vœu de s’accaparer l’œuvre et la vie d’un autre, par procuration : leur propension au transfert les fera s’approprier les mérites de votre travail, sans ciller. Voire valoriser le leur, quelle qu’en soit la valeur. Mais un long passé de peintre amateur m’ont mené à cet adage : trois couches de glycérine sur un dégât des eaux ne feront pas un plafond propre.
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16/09/2013
Faire un voeu.
Il faudrait juste qu’au même instant, toutes les forces convergent vers ce qu’on désire le plus et que les choses se réalisent, reléguant du même coup le fatalisme du père Hugo – « Puisque ces choses sont, c’est qu’il faut qu’elles soient » - sur l’étagère de ce qui s’avère toujours, mais dont on n’a pas envie, sur le coup, d’entendre parler.
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15/09/2013
Echos.
L’anecdote est résistible, mais elle a marqué ma soirée, hier, et mérite que je mette cette photo de deux vieux copains : revenant sur la belle soirée que nous avons passée fin août à la Maison Vieille, Daniel, l’éditeur de « Valse, Claudel » au Réalgar, m’a confié qu’un de ses amis présent ce soir-là et doté, d’après lui, d’une fine oreille musicale, a été très impressionné par Eric Hostettler, à qui il a trouvé des airs de Bruce Springsteen, dans le timbre et la présence. Il y a des compliments moins flatteurs, avouez. Après, il y a toujours des personnes pour dire qu’elles n’aiment pas Bruce Springsteen, mais là, je ne peux rien faire pour elles.
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