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11/02/2013

L'annulation de la supplique.

Seuls quelques élu(e)s étaient au courant, mais j’ai demandé, il y a quelques mois, une mutation dans la ville de Montpellier, avec comme dessein d’habiter dans celle de Sète. Pour aborder une deuxième partie de vie différente, plus apaisée, pour me dire également qu’il n’y a pas de fatalité ni de continuum pré-écrit, qu’un Lyonnais comme moi pouvait quitter la ville de Lyon à n’importe quel moment. J’ai daté la demande administrative du lendemain, le 21 décembre 2012, jour de mon 44ème anniversaire, comme un symbole, jour dont on nous prédisait également qu’il déboucherait sur l’Apocalypse, ce qui rendait l’acte caduc mais renforçait son côté arbitraire : cocher une case, écrivais-je le soir même, puis attendre les incidences. L’avis est tombé aujourd’hui, avec la familiarité syndicale habituelle : « tu es maintenu dans ton poste ». Je reste, donc, sans réelle déception, sans enthousiasme non plus. Dans l’attente d’une nouvelle mutation, à la Virilio ce coup-ci : un changement plus radical, plus abrupt, plus dangereux aussi. Un risque, quoi.

17:03 Publié dans Blog | Lien permanent

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