06/07/2014
Who's who.
Jean Lessoeurs, Catherine Buisson, Pierre Lange, Michel Compteur, Karine Sauvage, David Mochenon, Stéphane Pile, Jacques Marron... ©jardin, Simon & Co.
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05/07/2014
Débaptême.
Au dernier moment, je dois changer le nom d’un de mes personnages de « Aurélia Kreit » : soucieux d’ancrer cette histoire dans une réalité historique durement vérifiée, je m’étais servi du nom d’un des créateurs des Cités du Textile. Mais au fur et à mesure que l’intrigue avançait, épousait les soubresauts de l’Histoire en train de se jouer, ce personnage est devenu beaucoup moins fréquentable que je l’aurais imaginé. D’où le débaptême, qui est un exercice difficile, d’abord parce qu’il convient de ne pas laisser passer un des noms anciens, ensuite parce que dans la tête de l’auteur, il gardera le premier nom. J’ai ainsi, souvent, en rencontre, appelé le Lieutenant Fontaine de Tébessa, Rivière (!) et Grégoire Dallot, de « la partie de cache-cache » du nom de l’ennemi intime de Jean Frémiot. Histoire de brouiller les pistes, un petit peu plus encore.
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04/07/2014
Ne passons pas à côté d'une joie, d'un bon mot et d'une note facile.
Mon fils a échoué dans son entreprise savamment élaborée de rater le Bac.
16:59 Publié dans Blog | Lien permanent
03/07/2014
Dream on.
Cette femme, dans la rue, qui tance son fils (8-10 ans?) en lui interdisant de se mettre des choses "non réelles" dans la tête, des choses "qui n'existent pas". Et moi qui me demande si je dois reprocher à ma mère de ne pas avoir fait son boulot.
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02/07/2014
Exaltant et intimidant.
J’aurais préféré avoir un peu plus de temps pour parler d’un projet dont on dira plus tard qu’il n’existe pas en littérature, que de créer un immeuble ou un rond-point en est un, mais que faire un livre ne garantit en rien 1) que le livre existe 2) qu’il ait une utilité publique. Mais devant l’orage menaçant et après une attention de l’auditoire longuement sollicitée par la lecture-hommage aux mots grinçants et sublimes de Pierre Autin-Grenier, il fallait faire vite, donc trois ou quatre par quatre. Après, tant mieux : les livres parlent toujours d’eux-mêmes et que dire d’un livre qui n’existe pas encore. Je suis attablé dans une belle cour qui me rappelle celle de Grignan : espérons, ici, que l’oubli ne suive pas la reconnaissance, parce que c’est un peu idiot. Je présente mon argument de lecture juste après Jean-Noël Blanc, dont j’aime et les livres et la personne, qui devrait, bientôt, compléter l’armada des auteurs du Réalgar. Je découvre Catherine Fradier, dont le « Camino 999 », attaqué par l’Opus Dei, lui a garanti 50000 exemplaires, et bien des ennuis : elle viendra par la suite me proposer un réseau russophone aussi exaltant qu’intimidant. Je rencontre enfin Fabio Viscogliosi, qui a vu « Aurélia Kreit » en concert en 1982 et me dit s’en souvenir. Laurent Bonzon, souvent, ramène le débat sur la condition des auteurs, on évoque le deuxième métier, les projets de loi menaçants sur les droits et les indemnités, la très jeune Lucie Albon, illustratrice et scénariste de littérature jeunesse, dit toucher un à-valoir de 1000€ pour… l’année et l’équivalent d’un travail démentiel. Je ne connaissais pas le poète Roger Dextre, qui m’a donné envie de le lire après l’avoir écouté, ni le jeune Loïc Merle, à qui l’on demande si « l’Esprit de l’ivresse », premier roman remarqué, chez Actes Sud, met la pression sur le deuxième en cours d’écriture. Grignan, toujours, et sa mise en exergue signée Dan Simmons (« tout le monde peut écrire un premier roman. C'est le 2ème qui fait de vous un écrivain »). Puisque la soirée est politique, elle s’achève par des discours, des petits-fours, du champagne et des places réservées aux concerts d’Ibrahim Maalouf, sublime, et Robert Plant, anachronique. Je reviendrai leur parler d’Aurélia quand le livre sera édité, de quelque façon que ce soit. Si je pouvais revenir pour « Lettres sur Cour », dans la Cour des Carmes, ce serait parfait : j’y visualisais hier mon quartet musical. Patience et longueur de temps… En attendant, dans la boite à lettres (réparée) ce matin, outre les 36 choses des Editions Pré#Carré, j'ai trouvé la confirmation officielle que ce roman existe déjà, sans être terminé. Exaltant et intimidant, disais-je.
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01/07/2014
Honneurs.
Je repasse ma chemise, taille ma barbe de près, défroisse ma veste et cire mes chaussures : en fin d’après-midi, je reçois, dans la Cour des Carmes, à Vienne, une Bourse d’aide à l’écriture, de la Région Rhône-Alpes, via la Direction des Affaires Culturelles et l’ARALD. L’équivalent de trois mois sans devoir travailler autrement qu’en écrivant, raturant, vérifiant, pour ce projet « Aurélia Kreit » qui a séduit le comité. J’en lirai quelques extraits, tout à l’heure, devant ces personnalités du monde du livre, et laisserai l’effet se produire, ou pas. Je nouerai les contacts qu’il me faut désormais pour une plus grande visibilité et leur rappellerai que, dans leur région, j’ai été plusieurs fois choisi et que ça fait du bien. Pas à l’égo, à l’estime. Aux orientations que j’ai données à ma vie. Ensuite, j’irai boire du champagne avec elles, puis voir Ibrahim Maalouf et Robert Plant en VIP. Je serai de ceux qu’on siffle quand ils arrivent au dernier moment prendre les meilleures places, qu’on leur a réservées. J’aurais pu m’abstenir, mais non, je profite : les occasions sont rares d’être apprécié pour ce qu’on fait vraiment.
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30/06/2014
Histoire de la Chanson.
En 2004, on perd Serge Reggiani, Claude Nougaro, Etienne Roda-Gil et Michel Colombier, mais Amel Bent chante « Ma philosophie » et nous voilà rassurés.
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29/06/2014
Tchitcha.
En 1984, Philippe a vingt ans, poursuit ses études et, ingénieux, pique à son frère les plans du premier décodeur pirate de Canal+, en délègue le commerce et crée le premier CAC40 : Canal Accès Complet pour 40 balles. Les premiers clients s’étonneront de ne recevoir qu’une passoire à usage manuel, mais ne sont pas en position de porter plainte.
20:33 Publié dans Blog | Lien permanent