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06/09/2014

Décalages.

Dieu voulut que ses coups frappassent les amants par Satan liés... C'est avec ce genre de structure grammaticale que j'arpente les rues de mon quartier: suffisamment pour nourrir mon inadaptation. Et sourire, accessoirement.

19:51 | Lien permanent

05/09/2014

Plaquette.

Le fichier de "3x8" est parti chez l'imprimeur, après une ultime relecture. C'est de la petite édition, mais je suis très excité à l'idée de publier un texte de théâtre, tant l'exercice est anachronique, et que sa propriété est éphémère, tout juste signalée par le nom sur la couverture : c'est un texte destiné à d'autres, qui se l'approprieront au point d'en oublier qui l'a écrit, ce qui n'est pas le cas du roman. C'est aussi une façon de valider ou pas l'art du dialogue, que je n'utilise quasiment jamais dans les récits. Je découvrirai l'objet le 27, au Salon Livres en Vignes, au Clos-Vougeot. Le signe que je pourrai passer à l'étape d'après.

17:47 Publié dans Blog | Lien permanent

04/09/2014

Célébrités.

Le polémiste Victor ne supportait pas que Frison et Roche se liguent contre lui, à tout moment.

17:51 | Lien permanent

03/09/2014

La gêne.

Ce sont les seuls mots qui sont sortis de sa bouche, au regard de l’incongruité de la situation, du fait qu’ils ne s’étaient pas revus depuis une éternité: mais « qu’est-ce que tu fais là? », alors que l’autre habite les lieux depuis toujours, ça n’avait guère de sens. Il n’empêche, après les quelques balbutiements d’usage, quand il a vu s’éloigner ce corps,  si souvent serré, ça n’est pas la maladresse qu’il a retenue, mais le signe, celui du bleu à l’âme et de l’enchantement.

17:41 Publié dans Blog | Lien permanent

02/09/2014

CROUS.

S'il y a des marques de temporalité auxquelles on ne peut pas échapper, je crois que la carte d'étudiant du beau jeune homme qui porte mon nom et me succèdera demain sur les bancs de l'Université, quand j'ai  l'impression de l'avoir quittée hier, en est une.

18:45 Publié dans Blog | Lien permanent

01/09/2014

Je vais au silence.

Je compare les parcours d’un auteur de mes amis, écrivain depuis toujours, récompensé par diverses sélections, déjà, qui voit son dernier titre édité par une grande maison d’édition nationale, avec tout ce qui va avec, la promotion, les rencontres, les critiques professionnelles, et les éditions locales – dont les miennes – qui peuvent connaître quelques faits d’armes – j’en ai eu – mais dont la diffusion, très vite, s’épuisera, au delà du cercle d’amis et assimilés. Toute l’auto-promotion qui tourne autour des livres qu’on a écrits contribue à ne plus faire de distinction entre l’édition, l’auto-édition (on me propose de participer à des plateformes d’édition en ligne, mais pour quoi faire ?) et, le pire, l’édition à compte d’auteur, qui jouit de l’état actuel des choses, qu’il ne faut pas nier : on écrit plus qu’on lit, en France. J’ai deux mois de retard sur la relecture finale de « Aurélia Kreit », je profiterai du temps qu’on m’a payé, au sens propre, pour terminer le travail d’ici la fin du trimestre. Ensuite, je ferai tout pour que ce livre soit diffusé le plus largement, qu’on reconnaisse mon travail d’écriture sans que je remue ciel et terre pour qu’on le fasse. Je ne veux plus avoir à dire – sauf en rencontres, à titre d’autodérision – que j’ai concouru avec des auteurs connus, que je les ai parfois devancés, même, mais que je suis resté à quai de la seule édition qui compte réellement. Pour autant, je ne suis pas aigri, et continue, encore prochainement, à nourrir la « petite » édition, que je continuerai à nourrir quand j’aurai un pied dans la grande : Jourde le fait, et il a raison. Mon éditeur sort un livre de théâtre, ce qui ne se fait quasiment plus, et je défendrai, bientôt, et mon texte et son travail. Mais quand je vais en librairie, les livres que je vois ne peuvent pas être celui que l’auteur a déposés, fût-ce avec enthousiasme, c’est ainsi, et, je le dis pour moi-même, c’est beaucoup mieux : on n’écrit pas pour se faire écrivain, on écrit parce qu’on a quelque chose à dire, et que le mode s’est imposé. Pas pour un récit, ou deux : pour des histoires qui se superposent, qu’on travaille sang et eau, pour lesquelles on sacrifie beaucoup de choses (relire Lahire et la condition des écrivains). Peu importe qu’on soit référencé ici ou ailleurs, visible dans telle ou telle vitrine : l’écrivain qui s’en soucie n’en est pas un. « Aurélia Kreit » sera un test grandeur nature sur le sujet, sans chantage aucun : si le livre « passe », tant mieux. Sinon, je le ferai éditer autrement, et l’offrirai à mes amis. Puis retournerai au silence.

18:44 Publié dans Blog | Lien permanent