08/04/2020
Neiges d'avril.
La période est propice à la collapsologie personnelle, soit. Après « l’école buissonnière », hier, voilà que l’Internet mondial – comme l’a toujours appelé une amie chère – propulse aujourd’hui une actualité bien désuète, si l’on peut dire. Parce que « Quantifier l’amour », cette chanson, elle a dix ans, me ramène à la sortie de « la partie de cache-cache », à Cluses, dans la librairie « Jules & Jim ». Une soirée rendue inoubliable par la neige qui nous a coincés dans l’auberge, plus avant par l’accueil qui a été fait au roman, par mon interprétation-surprise, en hommage à mon hôte, du « Tourbillon de la vie » - dont s’est souvenue une des convives à la mort de Jeanne Moreau ! – et la première fois que ce titre-là a été chanté en public. Dans la vidéo d’époque, on entend un homme – dans ma mémoire, il est très grand, très fort, très amoureux de la libraire aussi – lâcher un « woooh ! » impressionné, dès après la dernière note. Dans mes souvenirs enneigés, il y a aussi cette question qui s’est posée un jour, au petit matin, quelques semaines avant, comme une provocation, la somme des amours qu’on a vécues, et l’association qui tombe, dans la bouche d’Eric (Hostettler) : « Peut-on le quantifier, l’amour ? ». Il faut une dizaine de minutes et un coin de table à un auteur pour faire le reste. Accessible aujourd’hui, alors, dans une version qui n’est pas celle que j’aurais choisie moi, mais ça, ça n’est pas (plus) de la partie de celui qui écrit. Ça reste bien en tête, au bout du compte. Et puis la voix de Valeria, et ce film de Cédric Kahn...
Vous pourrez bientôt commander l'album, à venir, ici : j'ai écrit 8 des 11 chansons. Originellement, il devait y en avoir 12, dont 9 de mes textes, mais l'un d'eux - que je disais moi - a été coupé au montage. J'y reviendrai.
11:03 Publié dans Blog | Lien permanent
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