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22/10/2015

They don't know that we know they know we know.

Ainsi donc on usurpe mon identité pour mettre des commentaires insignes sur un blog ami, qui, louons la qualité de son auteur, reconnaît l’usurpation au style du faussaire, amateur faut-il croire. Il y a de mon Crétin là-dessous, à l’évidence, mais il y a mieux (ou pire, selon où on se place) : si Laurent Cachard, le vrai, celui qui vous écrit, veut commenter sous son nom un article dudit blog, désormais, il pourra compter, toujours, sur la reconnaissance, dans tous les sens du terme, de l’auteur du blog, mais devra compter, désormais, sur la méfiance de ceux qui se disent que sous l’appellation, il y a peut-être un faux Laurent Cachard se faisant passer pour le vrai dans l’espoir de pouvoir distiller du faux. Ajoutez à cela l’idée que le vrai Laurent Cachard pourrait avoir envie, par jeu, de se faire passer pour le faux dont on se demanderait, au final, si c’est le vrai ou pas, et vous obtenez un maelstrom d’hypothèses qui va perdre jusqu’au plus attentif des limiers du Net. Cette grande machine derrière laquelle l’anonymat et la jalousie font des ravages.

15:18 Publié dans Blog | Lien permanent

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