01/02/2012
Choisir, c'est renoncer.
Je n'irai pas au Salon du Livre de Paris cette année. L'année dernière, j'y avais pourtant fait de belles rencontres, notamment celle qui m'a mené au Club de lecture de Bois-Colombes. Mon éditeur m'a pourtant demandé ce matin de venir, sans insistance parce que, cette année, son budget total ne lui permet pas de me défrayer. Or, désormais, ma (petite) victoire, c'est de faire en sorte qu'au moins écrire ne me coûte rien d'autre que du sang et de la sueur. Ma situation professionnelle l'impose, elle qui découle des choix que j'ai faits. Et puis au Salon, l'année dernière, il ne s'est pas passé que des bonnes choses pour moi: superposer des lieux et des histoires, c'est que l'être humain sait faire de pire. Je passe, donc. Mais irai à Autun, bientôt, et plutôt deux fois qu'une: voilà un Salon qui a fait le choix d'inviter des auteurs après sélection, ce qui évite le grand n'importe quoi, et qui sait recevoir. Ce n'est pas rien.
NB: en photo, la version papier du "Lyon Capitale", sortie aujourd'hui. Ce n'est même pas qu'on dise du bien de mon PAL qui me sied, c'est qu'il soit parvenu jusqu'à eux. Un coin de ciel bleu?
18:26 Publié dans Blog | Lien permanent
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