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02/02/2012

Palabras de Nada

C’est Leprest qui écrit « tout c’qu’est dégueulasse porte un joli nom. ». J’y pensais en furetant, oxymore oblige, du côté du Desdichado de Nerval, avec son pendant féminin que Caetano Veloso susurre avec mélancolie dans un « Cucurrucucu » qui, à tous, nous a paru ridicule jusqu’à ce que Almodovar le filme. C’est beau, comme mot, Desdichado, c’est entre déchu, dépité et abandonné, ça tient à rien, à un silence, seulement. Dans la course effrénée des mots dans ma tête, ça vient jusqu’au « Maladjusted » de Morrissey, bouscule le « déambuler » du « Quand reviendras-tu ? », dépasse, presque, « l’Irrégulière » de Murat. Dans mon cerveau dérangé, finalement, il y a plus de mots dans leur musicalité que d’images : ce n’est rien, l’image, c’est fugace et puis on voit trop que certains ferment les yeux de peur qu’on attrape leur âme.

Ce soir, je rencontre des artistes et des écrivains qui participent à un projet pour le "Printemps des poètes". Je sais d'ores et déjà qu'ils tiennent à ce que soit diffusée, dans le cadre d'une exposition sur le thème "Enfances au carré", la petite vidéo de bric et de broc que j'avais fabriquée pour la sortie de "la partie de cache-cache". Bon, ça reste de l'image mais j'en reparlerai.

18:40 Publié dans Blog | Lien permanent

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