143.

" (...) Ici le Ouessantin sait que la vraie mesure
Du temps qui s’éternise provient de la marée
Que seule la Nature qui s’offre à l’étranger
L’inscrit dans le décor et décide qui dure

Ou bien qui disparaît, victime de l’hubris
Plus que de ce récif sur lequel il s’échoue.
Quand on arrive ici, quand on en voit le bout
C’est dans l’humilité, sans aucun artifice (...)"

Extrait de Vanneyre 21 - Ouessant II (à paraître)

144.

Au hasard d’une recherche, je retombe sur les « mon grand », les « bises affectueuses » de cet ami qui ne me parle plus.

145.

Ne pas considérer la part aléatoire de l’existence revient, peu ou prou, à traverser la Manche en ballon de baudruche. C’est pourtant ce à quoi des parents prédestinent leur progéniture. Comme s’ils leur reprochaient d’avance d’être plus libre qu’ils l’ont jamais été.

146.

 « Mais je me réserve le droit de t'appeler pour ce que tu es le seul à pouvoir m'apporter. »

147.

Je vais interroger un écrivain qui a sensiblement mon âge, à fréquenté les mêmes lieux, à lui aussi dépossédé une autre auteure d’un titre important, qui se met en scène en narrateur devant une carte postale, une seule, représentant « la Valse » de Claudel, qui écrit divinement sur l’amour en sollicitant Epicure. Le destin est facétieux.

148.

Une très jeune fille - celle de mon ami -  se met à lire « les mots », elle a deux ans de moins que quand j’ai lu l’ouvrage. Je lui conseillerais bien 1) d’aller directement sur Nizan (et d’écouter en balado-diffusion le « Nizan sans Sartre » de Onfray, par exemple) 2) de faire très attention à ses jolis cheveux bouclés.

149.

Je relis la fable du héron (On hasarde de perdre en voulant trop gagner. Gardez-vous de rien dédaigner ; Surtout quand vous avez à peu près votre compte) et inconsciemment me dresse sur mes ergots.

150.

Chanson sur la geste arthurienne (à venir).