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24/09/2021

98.

63A93E1A-4A94-444A-8731-FEED9B2B229C.jpegC’est une salle pleine mise à disposition par ce lieu merveilleux qu’est le musée-galerie d’art Le Réservoir qui attendait Alexis Jenni pour un Grand Entretien animé par Laurent Cachard dans le cadre du Festival Les Automn'Halles. Derrière eux des œuvres de Marc Topolino.
Et pour un grand entretien c’en fut un. Passionnant. Bien sûr autour du dernier roman de l’auteur « La beauté dure toujours » (Gallimard), mais Laurent a fait des parallèles, en particulier en ce qui concerne le narrateur, avec « L’Art français de la guerre ». Ce premier roman publié qui valut à Alexis Jenni le Goncourt en 2011.  
« Est-il vrai que vous écrivez dans les cafés ? » — Oui et je lie ça au syndrome de l’enfant hyperactif. Si je reste chez moi, je tourne et vire sans arrêt, mais si ça bouge autour de moi, ça me calme… »
Un premier roman primé, et quel prix !, mais aussi de nombreux refus avant que Gallimard le prenne. « Personne ne savait que j’écrivais. » À ce moment-là Alexis Jenni était enseignant de SVT ou comme il préfère dire de « sciences nat’ ». La nature, il en a été toujours proche, à 20 ans, il rêvait de faire pousser des arbres dans le désert. Donc une vingtaine d’années de refus de la part des éditeurs chaque fois qu’il envoyait un manuscrit. Aucun ressentiment cependant à leur égard, « pendant vingt ans, je me suis formé », dit-il. Depuis, il a beaucoup publié, cinq romans, un recueil de nouvelles et le reste ce sont des essais. Il annonce une parution pour octobre et une autre en début d'année 2022. 
Laurent présente « La beauté dure toujours », quelques lectures plus tard, on est sous le charme de ce roman sur un couple (en secondes noces) qui dure et ça se passe bien entre le dessinateur et l’avocate… Nous n’en dirons pas plus. Il faut savoir ménager le suspens. Bonne lecture!
Jocelyne Fonlupt-Kilic 

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