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05/04/2012

Bio-éthique.

Peut-être la mort apporte-t-elle la liberté mais il est difficile de le savoir de son vivant.

18:14 Publié dans Blog | Lien permanent

04/04/2012

La voix d'Emilie.

Aujourd'hui, j'ai fait chez Gilles V., compositeur, ce que j'ai fait faire à Stefan P. chez Gérard V. : j'ai posé ma voix sur un morceau de musique que je ne connaissais pas, qui lui a été inspiré par la lecture de "la partie de cache-cache". Parce qu'il a trouvé dans l'étouffement d'Emilie des impressions qu'il a vécues lui-même, sur lesquelles les mots des autres dépassent parfois ce qu'on aurait pu en dire... A mon tour, je me suis trouvé face au micro, la petite musique d'Emilie - que je remettrai au goût du jour à Grignan, bientôt - s'est ravivée, naturellement. C'est le personnage de mes romans, je l'ai déjà dit, dont je suis le plus proche mais ne me demandez pas pourquoi : les raisons évidentes sont celles qui le sont le moins. J'ai lu, un paragraphe, deux, plusieurs pages puis, au bout du compte, tout un chapitre. Dans une opération technique primaire consistant à "coller" la voix sur la musique, on a tous les deux écouté le premier résultat, brut : et là, par magie, tout concordait, comme si le morceau, déjà, avait été mixé. Emotion, épidermie. Je suis parti, laissant Gilles à son travail sur lequel, je le connais, il doit être encore, à cette heure. Et en remerciant Emilie pour tout ce qu'elle m'a apporté. Quelque chose me dit que ce n'est pas fini. Oh non, ce n'est pas fini.

19:21 Publié dans Blog | Lien permanent

03/04/2012

Une soudaine avarie, une avanie, un avatar*

Je ne peux même plus dire ce qui m’a poussé dans ce centre commercial que j’abhorre, mais je lui dois une des pires visions que l’on peut avoir de l’Humanité et de son futur, si tant est qu’on puisse lui donner ce nom : alors que je descendais l’escalator d'une superbe antinomie, j’ai vu, sur un podium rond, un magnifique piano à queue exposé…qui jouait seul, sans action humaine, une musique programmée par ordinateur, avec un clavier dont les touches s’enfonçaient mécaniquement, avec une absence totale de sensibilité et de sacré. A côté, des badauds sirotaient des boissons sucrées dans des gobelets de carton, sans plus d’attention pour l’absence de pianiste que pour un pianiste qui jouerait sans qu’ils le voient. Bientôt, on créera des spectateurs qui n’existeront pas davantage que ceux que j’ai vus. Puis mon propre avatar, qui sait ? Remarque, s’il est programmé pour aller faire des courses à ma place, je vote pour le futur. 

B.Biolay "15 sept."

17:52 Publié dans Blog | Lien permanent

02/04/2012

Splash.

C’est complètement idiot, on est bien d’accord, ce truc d’être acteur de sa propre vie. Tout juste peut-on essayer, tant bien que mal, d’influencer le grand Jury, là-haut, mais on ne décide de pas grand chose, hein, entre sa naissance, l’activité qu’on mène, les moments d’intensité qu’on nous alloue ou pas. Après, tout est question de juste placement (et pas bancaires, croyez-moi là aussi), d’angle selon lequel il nous est donné de contempler son existence et d’y mettre des petites touches de couleur, de gaité, d’espoir. Pas des trucs à la Paulo Coelho non plus, juste des petites touches puisqu’il est acquis que tout est impressionniste, entre la mémoire, les réminiscences, les voluptés… Voilà. Ma vie est une palette et jour après jour j’essaie de faire de la grosse tâche quelque chose qui se laisse regarder.

18:48 Publié dans Blog | Lien permanent

01/04/2012

Le presque-vieil homme et l'enfant.

À cette jeune fille qui, infatigablement, lui demande s'il aime telle chanteuse, tel film, telle émission télévisée, le presque-vieil homme répond, tout aussi inlassablement qu'il ne les connait pas. La différence entre les deux, c'est que lui savait qu'elle aurait tout un pan de  contre-culture - dont il lui parlerait sans doute - à découvrir et ce n'est pas son âge, à cet instant, qu'il jalousait mais la possibilité de le faire.

17:33 Publié dans Blog | Lien permanent