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21/11/2018

A pleines dents.

Je m'amuse beaucoup, à chaque rencontre, à jouer du contre-emploi et offrir aux personnes qui se sont déplacées un autre visage que celui de l'écrivain du Stream of consciousness, de la métaphysique et de la perte. "Trois-Huit", cette pièce qui ne cesse - promis, juré - de devoir être jouée, me permet de faire rire, vraiment, ce qui en cette période n'est pas une mince affaire. J'en joue des scènes seul, surtout celle de "Pôle-Emploi". Dans ce cas, j'interprète les deux personnages, qui rivalisent de stichomythies pour se perdre et perdre l'auditeur dans un joyeux absurde, un peu grinçant. Manue Cavalière, professeure de Lettres, a aimé ces pièces au point de m'en réciter des passages, à mon grand étonnement. Je l'ai invitée à la lire à haute voix avec moi : ni elle ni moi ne sommes comédiens et cet extrait n'a qu'une valeur affective mais ça tombe bien, c'est la seule qui compte. Pour l'instant : peut-être les comédiens intéressés finiront-ils par se manifester.

18:56 Publié dans Blog | Lien permanent

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