Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

04/05/2014

Cortex & The City.

image.jpgDans la ville qui ne dort jamais, le soir, il vaut mieux ne pas avoir trop marché la journée, ou être assez fortuné pour aller dîner dans des endroits chics. Le cas échéant, on peut trainer encore un peu dans les rues, s'imprégner de ces moments dont on ne sait jamais s'ils reviendront, s'abrutir du bruit perpétuel qui fera passer celui de Lyon pour une agitation fugace à Trifouillis-les-oies. Chercher un peu de sens à tout ça, en revenir à la carte: ceux qui l'ont, ceux qui ne l'ont pas, ceux qui y prétendent et ceux qui se demandent si tout cela en vaut la peine. Se dire que cette ville fait de moi un peu des quatre, pas plus avancé pour autant. Mais plus riche de quelques livres, des vrais, des lourds, glanés dans une librairie alternative, au rayon Dylan grand comme le Pentagone. Mini journée off, aujourd'hui, un croisement entre deux rues du East-Village pour que ma nièce s'en souvienne toute sa vie, quelques Margaritas partagées avec ma sœur pour que je m'en souvienne le reste de la mienne, une volte-face avant Little Italy, pour cause de pluie subite, après le soleil radieux, et de livres trop lourds à porter. Je commence à saisir l'essence de cette ville, qu'on doit aimer quitter, aussi: c'est pour ne pas se l'avouer qu'on s'en émerveille jusqu'à plus soif. Ah, à New-York, sur les places, il y a des chaises, pour qu'on s'arrête quand tout tourne autour. On peut y écrire, aussi: personne, jamais, ne viendra vous demander des comptes

04:47 Publié dans Blog | Lien permanent

Les commentaires sont fermés.