Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

27/01/2014

Se perdre.

J’aurai eu la chance, dans ma vie d’écrivain, de recevoir, lors de la remise du prix de Grignan, en 2012, une belle lettre de Laurence Tardieu, présidente du Jury, qui me conseillait de me perdre un peu dans mon parcours, mais pas trop. L’expression m’avait intrigué, mais je commence petit à petit à comprendre : il n’y a pas pire ennemi pour le créateur que l’ambition de rester dans l’actualité, de se maintenir à flots, quitte à se répéter. J’ai posé les premières lignes de ma deuxième partie avant de m’accorder un jour de repos dans l’écriture du roman. Je passe à l’étude médicale de deux patients qui sont frappés de deux syndromes différents, qui vont être traités par le même médecin, à Vienne. Autant dire que je (re)pars de rien et que les encyclopédies trainent un peu partout, chez moi, mais c’est l’écriture (et la vie) qui me plaisent.

NB : Dans la dichotomie lire/écrire traditionnelle, on ne lit pas pendant qu’on écrit (mais il est nécessaire d’avoir lu avant pour écrire). Ma pile d’ouvrages à lire est donc énorme et s’agrandit au fur et à mesure que j’écris. Mais j’ai un Chavassieux d’avance et je ferai quelques écarts pour lire quelques autres ouvrages, dont « l’Ecriture et la vie », de Laurence Tardieu justement, qui dit comment, parfois, un écrivain n’arrive plus à écrire.

20:55 Publié dans Blog | Lien permanent

Les commentaires sont fermés.