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11/12/2013

Le désespoir de l'écrivain.

Je sais qu’il se dit que le silence n’augure rien de bon, que les précédents avaient été chroniqués plus rapidement, que le temps de lecture n’avait pas été aussi long. Qu’au pire, un message privé l’avait averti qu’il faudrait attendre un peu, que les contingences, tout ça… Mais là, rien, pas un signe, juste un message sibyllin l’autre jour pour dire qu’on était dedans, et depuis… Alors quoi ? Une déception, une gêne, pire, une impasse ? Et puis mince, après tout, on se passera de son avis ! Après tout, des critiques, toutes positives en plus, il y en a eu d’autres, alors hein… Ce n’est pas l’avis d’un scribouillard médiocre – tiens, comme dans le roman – qui va gâcher mon plaisir. Hein ? HEIN ? Oui, d’accord, je peux attendre un jour de plus, qu’il le termine, qui sait ? Qu’il ait le temps de l’écrire, sa chronique, aussi. Je sais, c’est idiot de montrer de l’impatience quand on a passé tant de temps à écrire. Allez, c’est comme ouvrir une boîte à lettres dans l’attente d’un courrier amoureux (ça se passait au XX°s.) et n’y rien trouver. On touche le cœur du désespoir puis, immédiatement, on revient au fatalisme : ça arrivera demain, se dit-on.

17:56 Publié dans Blog | Lien permanent

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