13/01/2013
Madeleine & Daniel, épisode 2.
Je dois à Madeleine Vionnet des conversations impudiques dans mon jardin, où mes éphémères résistaient jusqu’à un certain âge et même aux aisances et l’inondation de l’ami chien ! Ce que m’a appris Dolto sur la femme en moi, c’est qu’ils l’ont tuée, les amis de passage, les plus belles lettres d’amour et la jalousie. « Si je vous dis le mot passion, encore faudra-t-il oser écrire ! », m’a-t-elle soufflé, dans l’élégance des années 50, avant les trous de mémoire et, faut-il dire, une certaine solitude. Allez, envoyez la petite musique ! j’allais enfin, comme Callas l’extrême, apprendre à aimer, ressentir la chair de la robe et attendre le retour du bonheur. Rien, pas même les écrivains en personne, voire quinze d’eux-mêmes en entretien, ne me dirait davantage de vérités sur les jeunes filles. Quand on a eu Dolto et Vionnet, franchement, des professeurs, pour quoi faire ?
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