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01/09/2012

Saison 5.

albertelli.jpgJ’ai beaucoup réfléchi à l’idée d’abandonner ce blog. Après tout, cet été, j’ai expérimenté la paresse, l’absence de contrainte. J’ai bien eu, au début, quelques sueurs froides à l’idée de ne pas « fournir » et puis ça m’est passé. Aujourd’hui, j’interroge ces nécessités dans leur nature et choisis de reprendre, de continuer d’écrire l’histoire (la petite, je rassure les quelques rageux qui viennent ici se persuader de ma mégalomanie pour ne pas se confronter à leur misère) en train de se faire. Je donnerai quelques nouvelles d’Aurélia, pas rassurantes pour les rares qui attendent : je crois que j’ai besoin d’être en activité pour créer, qui plus est quand un travail comme celui-ci demande tant d’investissement. La parabole de cet été est toute faite : nous étions partis pour enregistrer un album, il n’est sorti, au final, qu’une chanson. Mais cette chanson est superbe. En cette période de rentrée, pour la première fois depuis 2008, je n’ai rien d’autre à annoncer que la parution éventuelle, d’ici un semestre ou plus, d’un recueil de mes nouvelles. Ce qui est déjà beaucoup, il faut que j’apprenne à apprécier ça. Pour le reste, je vais veiller à ne pas me laisser déborder par les esprits animaux, les relations faussées entre écrivants (je sais, et tant mieux, qu’il en existe de solides et d’incontestables), la hiérarchisation, la diffusion, les privilèges, tout ça. Je vais travailler, tiens, et puis quand ce sera prêt, si un jour je termine, j’en parlerai et là, de nouveau, j’existerai comme auteur. D’ici là, je vais reprendre le journal du quotidien, des impressions, dans ses pleins, dans ses creux, dans ses vides. C’est ainsi.

PS : Comme indiqué, le livret de l’exposition de Dominique Albertelli à la Galerie Le Réalgar, à St Etienne, a été édité. Le vernissage se fait le 15 septembre à 18h. J’y serai. Je remercie Daniel de sa confiance et suis ravi de passer, dans le catalogue, après Pierre Jourde, dont la réaction à "l'affaire Millet" ramène l'intelligence à ce qu'elle n'aurait jamais dû quitter.

 

10:18 Publié dans Blog | Lien permanent

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