06/07/2012
Ceux qui m'aiment prendront le train.
Comme prévu, je ferme cet été. Je sais que je ne retrouverai pas tout le monde à la rentrée, mais j'ai choisi de m'imposer d'autres contraintes, ou alors de ne plus m'en imposer du tout. Je vais tenter de soigner, en relativement peu de temps, ma misanthropie galopante, mon hypocondrie rampante et mon pessimisme croissant quant à la diffusion de mon "oeuvre". J'ai encore quelques papiers en réserve, sur Wilfried N'Sondé et Arno Bertina, notamment, mais - ils m'excuseront - je vais un peu plus penser à moi qu'à eux et travailler à ce roman que, imbécilement, je pense devoir écrire. Pour quoi, pour qui, je ne sais pas. Mais je vais passer deux mois à ne pas me poser la question, ce sera déjà ça. Rendez-vous en septembre, peut-être, pour ceux qui se seront rappelés de moi. Pour les inconsolables, il y a le quotidien de kronix, chez-Chavassieux-d'en-face. Pour les libraires, les membres des médiathèques, des clubs de lecture, j'ai toujours un "Larrouquis" à présenter, j'ai suffisamment oeuvré comme lecteur pour présider des rencontres - à la condition que vous ne cherchiez pas un écrivain "plus renommé". Pour ceux qui se seraient rendus compte qu'ils aimaient me lire ici sans avoir lu mes livres, il en reste, ils se commandent. Pour ceux qui m'attendent à la rentrée littéraire, je n'y serai pas, mais un bout de "Tébessa" fera la rentrée des pauvres élèves de 3ème, on ne peut pas tout avoir. Pour celles et ceux qui n'ont gardé que ce biais pour avoir de mes nouvelles, eh ben bon courage. Et bon été à tous. Avec une pensée particulière pour la maman de J.
17:33 Publié dans Blog | Lien permanent
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