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29/04/2012

La Sévigné & Moi (2)

grignan-chateaulavande.jpgUn jour que j'étais dans la maison de Jean Frémiot et que nous confrontions nos habitudes de citadin et de campagnard, j'ai lancé comme un défi que je pourrais écrire un roman sur lui, sur la façon dont je l'imaginais enfant. En ce temps-là, j'avais déjà écrit ce qui deviendrait "Tébessa", mais je n'étais pas dans une perspective d'édition, ou alors d'auto-édition, avec des petits livrets plastifiés qui accompagnaient les premières expo de Jean ou de Jean-Louis Pujol, les premières scènes de NADA aussi, dont on ne savait pas qu'il n'y en aurait plus. Je dis ça à Jean Frémiot donc, avec un peu de provocation, et la question que je lui pose  immédiatement après, c'est : est-ce que tu avais un ennemi quand tu étais petit? Et là il me répond tout de go Richard D., avec un nom en deux syllabes que je ne saurais répéter ici, pas plus que je n'ai  pu l'utiliser pour le roman. Cette  inimitié, si spontanément  exprimée,  a donné le premier élan au récit. Il s'agirait d'une tragédie et les deux enfants seront rivaux. Il restait à dégager un enjeu, qui sera donc Émilie. Laquelle aurait pu s'appeler Sabine, puisque j'ai aussi demandé à Jean s'il se souvenait, a contrario, d' une jeune fille qu'il aimait bien et qu'il m'a répondu Sabine. Mais Sabine Heudebert. Or, donner le nom d'une marque de biscottes à un personnage de roman n'est pas le meilleur moyen de commencer. Et j'avais une idée en tête. Dont je ne savais pas, néanmoins,  qu'elle m'empêcherait pendant des années d'en poursuivre l'écriture...

17:09 Publié dans Blog | Lien permanent

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