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28/04/2012

La Sévigné & Moi.

rubon12.jpgJ’ai quatorze jours pour préparer ce que je vais dire à Grignan sur le thème du deuxième roman. Je parlerai, je l’ai dit, des deux autres romans sélectionnés, avec « la partie de cache-cache » et « Du domaine des murmures », déjà chroniqué. Ce sera une rubrique unique, comme un feuilleton, qui n’intéressera sans doute personne mais comme personne n’écoute, comme dit Miossec, eh bien je le ferai quand même. Et ceux qui auront suivi jusqu’au bout auront droit, comme dans les meilleurs films américains à gros budget, à une fin alternative du roman ! Mais comment vais-je pouvoir expliquer qu’au même titre que – je donne cette thèse du sociologie Bernard Lahire à chacune de mes interventions – un auteur qui n’est pas rémunéré pour le travail qu’il fournit est obligé d’en prendre un autre (un second, qui devient de fait le premier), mon rapport à « la partie » comme deuxième roman va être difficile à expliquer dans la mesure où c’est un roman dont j’ai interrompu l’écriture. Définitivement, le croyais-je alors. Pour compenser cette déchirure qu’entraîne un tel renoncement, de roman, j’en ai écrit un autre. Pour m’amuser. Sans savoir, là non plus, que ce roman, mon deuxième, de facto, encore, deviendrait mon troisième dans l’édition. Rien de linéaire là-dedans, alors. Demain, la génèse.

17:50 Publié dans Blog | Lien permanent

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