24/12/2011
Schtroumpf grognon.
J'essaie de m'expliquer pourquoi je n'aime pas Noël mais j'ai à la fois peur de comprendre: cette impression d'être en attente d'un événement qui n'en est pas un, cette certitude que l'après arrivera plus vite qu'on l'aurait espéré, avec son cortège de dettes et de déceptions, voilà qui est quasi-proustien. Il faudrait en fait que Noël n'arrive pas pour qu'on en vienne à l'apprécier. Sans doute aussi, avec la mythologie des Noëls d'antan, se dit-on qu'on en est à chaque fois plus loin... Que les décors changent quand les sapins sont à chaque fois les mêmes. On les connaît, ces paradoxes: il faudrait ne jamais rien attendre de rien, mais ça n'aurait pas de sens. Bon, la prochaine fois, je vous parlerai de ces résolutions de nouvel an qu'on ne tient jamais. D'ici là, passez un bon Noël?
15:55 Publié dans Blog | Lien permanent
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