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21/11/2011

Ecrire.

Du plaisir, aujourd'hui, d'entendre un écrivain dire non pas ce que j'ai envie d'entendre, mais ce en quoi je crois, depuis toujours: qu'un écrivain ne sert qu'à interroger au quotidien l'intelligence du monde qui est la sienne, avec laquelle il doit composer. Une question de discipline, puisqu'on s'astreint, au final, fût-ce pour nourrir un blog, jour après jour. Tenter d'expliquer, avec les mots, ce que l'on voit et ce que l'on ressent, c'est avec des mots simples que les vérités les plus absolues sont dites. Sauf que ces vérités n'en sont pas puisqu'elles ne sont pas reconnues comme telles, et heureusement: la question de l'exigence est permanente chez celui qui a soumis son écriture non seulement au regard de celui qui l'a reconnu (l'éditeur), mais aussi de ceux qui ne lui auraient accordé aucun rang s'il n'avait pas fait la preuve, année après année, de la permanence de son état. Réfléchir, dit l'écrivain, c'est revenir sur la première réflexion qu'on a eue, sur sa première pensée. C'est remettre, cent fois, l'ouvrage sur le métier. Qui n'en est pas un et qui oblige donc à en avoir un deuxième, vous connaissez le syllogisme, ici. Bref, une belle intervention d'un écrivain, un vrai, pour un bel échange, sans violence, en milieu un peu trop tempéré, à mon goût. Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu'ils font (et moi aussi je suis athée, ah, non, en fait déiste, ou plus exactement polythéiste grec: en ce moment, c'est pas cher et ça m'arrange).

21:21 Publié dans Blog | Lien permanent

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