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26/10/2011

Les lilas blancs du mois d'avril (enfin!)

Image 6.pngBon, il y a encore quelques détails à régler dans le mastering, mais je lâche aujourd’hui le premier extrait de cette comédie musicale lycéenne dont je vous rebats les oreilles depuis le mois de mai. « L’Ecole Buissonnière », c’est la chanson que j’aurais rêvé écrire et ça tombe plutôt bien, puisque je l’ai fait. Mais un texte comme celui-ci, qui s’oblige à la simplicité sans déroger au sens, n’est rien sans sa composition, repérée dès la première écoute, au petit matin après une nuit de travail pour Eric. Je n’ai plus beaucoup de souvenir de l’écriture de cette bluette, d’ailleurs, sinon que son incipit reprend l’excipit de Tébessa, avec ces lilas blancs du mois d’avril, que j’ai aussi placés dans "l’embuscade". Et « déambuler », aussi, qu’on ne peut décemment placer dans une chanson sans rendre hommage à « Dis, quand reviendras-tu ? ». Le reste est une chanson d’amour qui refuse l’éphémère : que faire d’autre que placer cette illusion-là dans la bouche d’une jeune fille de quinze ans, pour avoir envie d'y croire un peu, encore ? J’ai déjà expliqué que Eric l’avait chantée lors d’une rencontre Lettres-frontière et que, sans doute en réaction à la gravité des autres, j’avais vu des spectateurs se réjouir du rythme et des paroles qui restent en tête. A l’époque, ses mesures étaient plus rapides, plus proches de la bossa que du slow qu’elle est devenue : l’intervention de Jean-Marie, le batteur, puis le gimmick de dobro de Gérard Védèche en ont fait ce qu’elle est maintenant et c’est très bien puisque, égoïstement, elle me touche au plus profond de l’âme. Comme un substitut de la main qu’on tient dans la sienne, ai-je écrit, déjà, pour répondre à l’intonation que prend Pauline pour dire ça. Comme une balade dans les jardins du Luxembourg, dans un temps hors du temps. J’aime le thème de ce morceau, sa base rythmique, les guitares, la montée du mélotron, les réponses de Qing à l’accordéon, les derniers soubresauts du dobro. Tout, j’aime tout, jusqu'à la moindre seconde de  ces 3’38. Et si vous n’aimez pas, laissez-moi y croire quand même. Un peu, aussi.


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07:56 Publié dans Blog | Lien permanent

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