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15/10/2011

Kennedy & moi

IMG_0401.jpgJe suis passé en voisin à la Librairie du Tramway, qui ne recevait ni Jackie, ni JF, ni même Ted mais Douglas Kennedy en signature. Un privilège que d’avoir été choisi pour accueillir une star de la littérature américaine, à Lyon, et les tensions qui vont avec : en moyenne, me dit Romain, D(sans S)K, c’est 150 personnes qui viennent. Avec le souci de savoir où les mettre. Dans ma grande naïveté d’auteur régional, je pensais qu’il y avait une rencontre autour de sa venue : Fred m’ayant dit qu’elle le suivait depuis ses débuts de libraire, j’étais même curieux de savoir comment elle allait l’entreprendre. Mais non. A ce niveau de notoriété, on ne parle plus littérature ailleurs que dans des amphithéâtres d’Université, j’imagine. Il faut donc laisser arriver l’auteur à sa guise, l’amener au café d’à-côté supporter les questions du journaliste du « Progrès » et ensuite, seulement ensuite, le voir s’asseoir à une table et commencer les signatures. La file est longue, il a commencé un peu tard, pourtant, il a une heure de sortie. Il est possible que tout le monde n’ait pas sa griffe, au final. Pourtant, c’est stupéfiant comme les gens présents ont l’air heureux. C’en est touchant, même, quand on pense qu’un auteur n’est d’abord que ce qu’il écrit et ensuite ce qu’il peut en dire. C’est à cet instant que je dois dire que je n’ai lu aucun de ses livres et qu’il faudra que je pallie ce manque. Mais il va falloir patienter : j’ai acheté, il y a deux jours et dans la même librairie, le livre 1 de 1Q84, de Murakami. Qui sait, s’il passe en signature, je pourrai me le faire signer. Et demander un bon d’avance dans la file.

18:08 Publié dans Blog | Lien permanent

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