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22/09/2011

Une terrible Beauté.

Je viens de participer à un concours organisé par la Biennale d'Art Contemporain de Lyon. Il fallait, en 2011 signes, répondre à la consigne liée à son oxymore de slogan: une terrible Beauté est née. J'ai décliné ce thème familier de la mécanique des Places en offrant au jury une nouvelle balade à la Croix-Rousse, sur les lieux de mon enfance et de celle de Gérard, le personnage de "Tébessa, 1956". En repérage vérificatif cet après-midi, j'y ai croisé quelques éléments qui m'ont parlé, d'autres moins. Deux rues parallèles n'ont pas du tout le même rapport à la mémoire, par exemple: la Grande Rue de la Croix-Rousse, ses trottoirs agrandis, ses enseignes uniformisées, n'a que très peu de rapport avec celle qu'elle était il y a trente ans (et a fortiori cinquante-cinq). La rue de Nuits, si. Puis j'ai croisé des visages qui me disaient quelque chose, comme si je les avais toujours connus et que je les retrouvais là, tels des spectres, plutôt bienheureux, à l'évidence. Bref, si je suis retenu, la nouvelle paraîtra dans "Télérama" et sera lue par des comédiens au TNP. Si je ne le suis pas, la nouvelle rejoindra les autres, dans le tiroir.

19:01 Publié dans Blog | Lien permanent

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