07/02/2011
Se mettre à écrire
Vous savez que "le poignet d'Alain Larrouquis" suit son processus de publication, que "cache-cache", croisons les doigts, n'a pas encore fini de faire parler de lui (ici encore, dans la blogosphère), entraînant même, dans sa suite, une résurgence de "Tébessa". Je pourrais être, même si je ne suis dupe de rien, un auteur comblé, donc détestable. Fort heureusement, par conséquent, je ne le suis pas. Parce que j'aimerais que les choses aillent encore plus vite, parce que j'aimerais assez qu'elles m'entraînent dans un champs de décisions autre que conflictuelles, parce qu'on n'a jamais assez envie que ses livres soient lus quand on sait qu'ils sont prêts pour l'être. Mais plus encore, je tenais récemment le propos de ces livres que l'on a en nous et que tous ceux qu'on a écrits, pour merveilleux qu'ils soient, ne sont que les annonciateurs. J'ai un "Dîner" en cours, j'espère qu'il vous plaira, mais maintenant, c'est à mon "Aurélia Kreit" que je dois m'atteler, et à rien d'autre. Pour cela, il me faut en faire, des choix. Parce qu'on n'écrit jamais moyennement, je le sais. Et ce que j'ai réussi à faire jusque là, je ne pourrai pas le reproduire, ou alors inutilement. Je travaille, comme d'autres auteurs de mes amis, à accorder ma vie au cycle d'écriture d'un roman absolu, mais sans la prétention de l'être. Il le sera pour moi, déjà, qui contemplerai bientôt les trois romans édités en trois années (mais écrits, évidemment, sur une séquence plus longue!) comme un lointain et émouvant souvenir au regard de ce que je m'engage à faire, tout en procrastinant.
20:44 Publié dans Blog | Lien permanent
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