23/03/2021
284.
On sait qu'une bonne chanson, c'est une chanson qu'on peut interpréter en guitare-voix, sans artifices. C'est souvent comme ça que je préfère Eric Hostettler, dont on m'a dit un jour, à la Maison-vieille, qu'il avait un air de Springsteen. Et pas seulement dans la chemise à carreaux.
En live sur Sun Alpes Radio Emission Feel Good du 17 mars en replay ici: https://sunalpes.com/podcasts/replay-... Merci à Pascal Chaffard
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22/03/2021
285.
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21/03/2021
286.
Sans jamais prévenir, la nature renverse
Ce que l’on croit à soi, qu’on n’imagine pas
Prendre du cours des choses la direction inverse
L’aube le crépuscule et la vie le trépas
Quand le Ciel le décide, la pluie tombe à verse
Freine le pérégrin et embourbe ses pas
Maquille au carrefour la conscience adverse
Et laisse l’homme au sort, lequel jadis frappa
L’inconnu sans chemin dont la douce hébétude
S’égare dans le champ de son incertitude
D’un temps entier voué aux choix qui accaparent
Le promeneur perdu dans les vicissitudes
Que procurent au passant la douce quiétude
D’un sentier de forêt que deux allées séparent
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20/03/2021
287.
J’aime la trame shakespearienne qu’on trouve dans le « Conte d’hiver » ou dans « Beaucoup de bruit pour rien », qui fait disparaître un personnage dans le drame pour qu’on mesure son absence - qu’on le regrette et qu’on fasse pénitence de tout ce qu’on a pu lui dire de mal - et qui le ramène à la fin pour que, Deus ex Machina, tous les malentendus se dissipent dans l’allégresse et les rires.
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19/03/2021
288.
Tu es le meilleur bien que le plus impossible ami que j´aie jamais eu. Juste parce que dans "ami(e)" il y a âme. Et que j´ai reconnu cette âme-là, que seul l'art peut accueillir, recueillir.
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18/03/2021
289.
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17/03/2021
290.
Je ne sais pas – antiphrase – pourquoi me reviennent ces souvenirs de tablée quand, pour le dîner, ma mère entreprenait de faire des crêpes et qu’il fallait attendre son tour pour être servi : nécessaire (et archaïque) apprentissage de la frustration et de l’égalité, toutes deux mêlées. Il fallait voir le plaisir que l’on prenait quand Maman annonçait « celle-ci, elle est pour toi », l’air pincé – on peut le dire, maintenant – des deux autres, spécialement celui qui venait d’être servi, le tour d’avant. Parfois, le père passait le sien – trop épaisses, les crêpes, de vrais matefaims, et réjouissait l’assemblée : la prochaine arriverait plus vite. Quand elle était là, fumante et bien dorée, le dilemme s’imposait : la manger d’un coup et rester sur l’impression bourrative le temps du long circuit ; ou bien la savourer, jusqu’à, qui sait, en manger deux consécutivement, l’une refroidie, l’autre bouillante. On aborderait bien assez tôt la question – et ses conséquences sur l’équilibre familial – de la dernière, qui devait tomber juste, sous peine de triomphe à peine voilé du ou de la priviliégié(e). On ne sait jamais pourquoi les crêpes de sa mère remontent en mémoire. Ou plutôt on le sait, mais on ne veut pas le dire.
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16/03/2021
291.
"À grands coups de pots de Côtes-du-Rhône et de femmes endimanchées". Si ça ce n'est pas un zeugma, je veux bien être pendu!
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