Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

28/02/2021

307.

Ous.jpg"Le mât gémit, la tempête, tour à tour, hurle comme une bête sauvage et pleure comme un enfant. Mais en mer comme ailleurs, le soleil finit par revenir, même quand on a passé la nuit à se dire qu’on n’aurait plus aucune chance."

Peinture: Franck Gervaise, Ouessant, pointe de Pern dans la tempête, aquarelle, 2020.

06:50 Publié dans Blog | Lien permanent

27/02/2021

308.

Lire un journal de 1916, le retranscrire littéralement. Un vrai transport et une grande leçon d'humilité.

08:35 Publié dans Blog | Lien permanent

26/02/2021

309.

Vous me croirez ou pas, mais j'ai un rendez-vous téléphonique important avec le soldat Sergeï Ivanovitch Ivanov, , qui fut de l'aventure sur le Latouche-Tréville, le  navire qui mena des troupes russes de Dalian à Marseille, en 1916. Enfin, avec sa descendante.

"Onze mille milles marins, quatre mille lieues sur les mers." AKII

05:18 Publié dans Blog | Lien permanent

25/02/2021

310.

Il fallait bien que j'en ratasse une, crus-je un temps.

05:16 Publié dans Blog | Lien permanent

24/02/2021

311.

Capture d’écran 2021-02-22 à 09.35.59.png

05:15 Publié dans Blog | Lien permanent

23/02/2021

312.

Dans mon rêve de cette nuit, l'homme que je suis devenu revenait sur les îles Aran qui, en 1989, abritèrent mon plus immense succès, jamais conté : il faut dire que dans ce pub de campagne, que j'aie chanté, dans son intégralité, "Fairytale of New-York" des Pogues pour remercier les vieux Irlandais qui m'avaient abreuvé de Bailey's était une gageure, allégrement passée.

05:15 Publié dans Blog | Lien permanent

22/02/2021

313.

Ana avait accepté de rentrer la première dans les explications, puisqu'elle l’avait suivi, Esteban. Elle a commencé par la soirée chez « la Anselma », elle en gardait les odeurs ambrées et le parfum des verres de Jerez que Raquel et elle avaient multipliés pour aller trouver les musiciens après le concert. Raquel et son joueur de cajón s’étaient quittés au petit matin pour ne plus jamais se revoir sans que aucun des deux n’en souffre ; Esteban, lui, avait raccompagné Ana chez son amie et l’avait laissée sur le perron en lui demandant s’il pouvait la revoir. Ce qu’ils firent le lendemain, puis le jour d’après, celui d’après encore… Elle ne dit pas aux autres, Ana, que c’était parce qu’il l’avait laissée  qu’elle en était tombée  folle ; c’est peut-être pour ce qu’on ne fait pas qu’on est doublement aimé. La part de l’inconnu est multipliée, quand les codes sont inversés et les objectifs envisagés autrement que dans l’immédiat. Une grande partie du discours amoureux est projetée dans un avenir qui n’aura pas de corps, pensai-je en l’écoutant : pour Ana, c’est le présent, en dehors de son anachronisme. Sous l’effet de l’émotion, les amoureux appellent ça une évidence, sans savoir qu’ils en galvaudent le sens. Pour Ana, dont les rêves d’enfant avaient été anéantis, ce n’était pas une bonne fée  qui se penchait sur un berceau qui, de toute manière, en avait déjà été largement pourvu : c’était vraiment une évidence, la réalisation sous ses yeux de ce que sa vie allait pouvoir être.

Extrait de "Charlotte Sometimes", inédit destiné à le rester.

05:15 Publié dans Blog | Lien permanent

21/02/2021

314.

Cette phrase entendue dans le métro et jamais oubliée : "Dis-moi c'est qui si tu sais c'est qui".

05:15 Publié dans Blog | Lien permanent