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14/06/2013

Pensées.

Il est possible que la mort ne soit jamais qu’une acceptation du fait que la vie ne nous convienne plus. Rien de morbide là-dedans, juste une pensée qui accompagne des mutations dont aucune ne paraît réellement importante, entre passage à la 4ou 5G, deux-cents chaînes de télé dont pas une que vous ne regardez, uniformisation de l’information, des lectures ou des comportements. Peut-être existe-t-il en nous un neurone qui décroche et nous dit « Maintenant, ça suffit ». Pour ceux qui sont au calme, il doit être facile de le neutraliser. Pour les autres, c’est plus dur. Je me demande si Sartre ne s’est pas trompé, une fois de plus : on peut certainement vivre une autre vie que celle à laquelle on était voué, en conscience. Et attendre le point de non-retour en se disant qu’on l’a – au moins – repoussé. 

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13/06/2013

Que dis-je, un roc?

Cet homme sévère et désagréable, devant moi, ce matin, dans la boulangerie. Conscient que jamais rien ni personne ne lui résiste au quotidien, ni sa femme, ni ses enfants qu’il ne voit peut-être plus, ni – et surtout pas – ses collaborateurs. Son absence de politesse envers la vendeuse m’a convaincu de l’exemple à donner. Quand il s’est retourné, il s’attendait sans doute à ce que je me jette sur le côté pour le laisser passer. Eh bien non. Le choc fut rude. Cette leçon valut bien une baguette, sans doute, indubitablement.

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12/06/2013

La question d'Ali.

Un jour, un ami tunisien m’a demandé quel était le sens du mot sens : je n’ai plus jamais été le même.

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11/06/2013

Tchi tcha!

charlton.jpgJe diffuse à des adolescents le Hamlet de Kenneth Branagh, la version quatre heures, en plusieurs séances : mieux, pense-je, qu’un goûter ou qu’un jeu de pendu pour occuper les dernières heures de l’année scolaire. Au moment de « la souricière », cette mise en abyme qui montre des comédiens reproduire la trahison fratricide, je fais une pause sur le visage de celui qui joue le vieux comédie - en pleine tirade de Phyrrus, incapable de lever son épée contre Priam. Je ne leur demande pas s’ils le connaissent, mais s’ils le reconnaissent. Parce que c’est Charlton Heston et que je leur ai déjà, au cours de l’année, diffusé « le Cid », de Anthony Mann, un blockbuster de 1961. 61/94, 33 ans plus tard, impossible pour eux, une telle projection mentale, à 15 ou 16 ans… Et je repense à cet enseignant d’histoire, qui nous emmenait au Cinéma Opéra voir les films d’Eisenstein et de Fellini, que nous trouvions pénibles sans oser le dire. Et que nous avons gardés.

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10/06/2013

Effet-miroir.

J’adore les leçons qu’on me donne : elles me donnent l’occasion d'en savoir un peu plus sur les personnes qui en sont les auteurs.

18:32 Publié dans Blog | Lien permanent

09/06/2013

Préférences.

Je remercie tous mes lecteurs qui ont chacun un livre qu’ils trouvent meilleur que les autres, voire ceux qui me disent que telle nouvelle du « Gros Robert » est nettement supérieure à celles qui l’accompagnent. Comme ce ne sont jamais les mêmes titres qu’ils me donnent, me voilà rassuré.

16:55 Publié dans Blog | Lien permanent

08/06/2013

O.P.A en cours.

J’ai écrit en 2002 un texte dont je continue de croire qu’il est le plus beau que j’aie jamais écrit. C’est une chanson douce, une vague à l’âme amoureuse, l’histoire d’une femme à qui son passé se rappelle. Le titre, déjà, réutilisé depuis, était sublime : Indifférentiste. En référence à un cours de philo auquel, à l’époque, je n’avais pas compris grand-chose… Ce texte a été mis en musique, composé, interprété, plusieurs fois. Mais rien ne renvoyait suffisamment à la voix qui l’a mis au monde et sublimé. Depuis, j’attends qu’un chanteur de mes amis – ou  un ami de mes amis chanteurs - s’y attaque, demande à voir. Il y en a un qui m’avait dit que, mais j’imagine qu’il a renoncé.  Il est disponible, protégé, à la demande. C’est, cinq ans après l’offre amicale d’emploi non rémunéré lancée à Stéphane Pétrier, ma 2ème petite annonce publiée par ce biais. Ah non, troisième. Je m’étais amusé il y a quelques temps à chercher l’âme sœur et ce n’était pas malin. 

14:30 Publié dans Blog | Lien permanent

07/06/2013

The Geek mythology.

Il n’y a bien que virtuellement qu’on peut se défaire de deux cents amis en une journée et, dans le même temps, libérer 11,42GO de mémoire vive.

17:38 Publié dans Blog | Lien permanent