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11/06/2013

Tchi tcha!

charlton.jpgJe diffuse à des adolescents le Hamlet de Kenneth Branagh, la version quatre heures, en plusieurs séances : mieux, pense-je, qu’un goûter ou qu’un jeu de pendu pour occuper les dernières heures de l’année scolaire. Au moment de « la souricière », cette mise en abyme qui montre des comédiens reproduire la trahison fratricide, je fais une pause sur le visage de celui qui joue le vieux comédie - en pleine tirade de Phyrrus, incapable de lever son épée contre Priam. Je ne leur demande pas s’ils le connaissent, mais s’ils le reconnaissent. Parce que c’est Charlton Heston et que je leur ai déjà, au cours de l’année, diffusé « le Cid », de Anthony Mann, un blockbuster de 1961. 61/94, 33 ans plus tard, impossible pour eux, une telle projection mentale, à 15 ou 16 ans… Et je repense à cet enseignant d’histoire, qui nous emmenait au Cinéma Opéra voir les films d’Eisenstein et de Fellini, que nous trouvions pénibles sans oser le dire. Et que nous avons gardés.

10:28 Publié dans Blog | Lien permanent

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