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07/09/2010

L'Ecole buissonnière

Parce que ça aurait dû être le jour pour la faire, et que ce le sera, dussions-nous y ajouter des imperméables et de bonnes chaussures de marche. Voilà le clip de "l'Ecole buissonnière", un des morceaux de "Trop pas!", notre comédie musicale lycéenne. Les acteurs sont bénévoles et amateurs, mais il se dégage de cette chansonnette un charme indéfinissable, celui des années collège & lycée, quand l'école avait encore une aura. Ce qui ne nous empêchait pas de tout faire pour ne pas y aller.

 

"L'Ecole buissonnière" (L.Cachard/E.Hostettler) from cachard.l on Vimeo.

Le dossier de com. est prêt, "Eloïse Production" va devenir associatif, le budget prévisionnel est acté, il faut maintenant finaliser ce projet enthousiasmant. Quand ce sera terminé et mis en scène (série télévisée, cinéma, spectacle vivant?), il ne restera peut-être plus grand monde de ces petites saynètes tournées de bric et de broc (comme l'a fait Eric Rohmer jusqu'à ses quatre-vingts ans...), mais nous aurons nous toujours un peu d'émotion à les regarder.

07:44 Publié dans Blog | Lien permanent

06/09/2010

Les meilleures pages.

IMG_0678.jpgJe sais que je risque d'en lasser plus d'un en annonçant depuis des mois un livre qui n'est toujours pas sorti, mais j'ai la preuve vivante sous les yeux que l'issue est proche: la mise en page du roman est terminée, l'éditeur m'a fourni les épreuves pour que je lui donne mon imprimatur. C'est donc plus qu'un compte à rebours, c'est une échéance et elle ne manque pas de m'inquiéter. Petite coquetterie mise à part, je relis l'exercice et reconnais qu'il en est là où je voulais le mener. C'est donc le bon moment...

 

 

 

19:12 Publié dans Blog | Lien permanent

02/09/2010

Effet durable.

9782709631099.jpgDelphine Bertholon est la John Hugues de la littérature contemporaine. Mais à la différence du réalisateur de "Breakfast Club", elle incarne toutes les facettes de l'adolescence puisqu'elle n'en est pas sortie depuis si longtemps et qu'elle sait déjà en extraire une moëlle suffisamment substantifique pour qu'elle devienne sujet. Dans le roman précédent, qui en fit pour un temps une camarade de promotion, Madison passait de l'enfance à la pré-adolescence dans les geôles de son ravisseur, mais je ne lui ferai pas l'injure de parler de "Twist", le "très remarqué". Elle sait mieux que quiconque, je crois, qu'un deuxième roman (en l'occurrence le troisième, pour elle) se mesure toujours à l'aune du premier (qui fut son deuxième, mais qu'on remarqua donc) et "l'effet Larsen" n'échappe pas à la règle. Si j'ai pensé à John Hugues, c'est que DB creuse, en filigrane, une remarquable étude de l'entre-deux âges, quand Nola, revisite le moment de sa vie où tout a basculé. L'événement, ses incidences. "La vie, l'instant" écrivait Doubrovsky: en un instant, fugace et arbitraire, l'univers de cette jeune fille a sombré vers le sordide et a fait écho. Pour ne rien en entendre, pour ne pas laisser l'évidence de l'absence atteindre la raison, Mira, sa mère, tombe dans l'enfermement mental de l'hyperacousie. La matière romanesque est là, les chapitres sont découpés, la lecture est limpide et la connivence avec les lecteurs de l'âge de la narratrice se fera aisément. Je ne sais pas si c'était l'effet visé, sans calembour. Leurs aînés y trouveront un beau portrait de la disparition, de l'hébétude et des vies à tiroir dont on finit par retrouver les clés. Peut-être seront-ils troublés, par contre, par l'alternance des registres, la récurrence des apartés pas toujours destinés au père. En tout cas, Delphine Bertholon, qui n'a besoin de personne, est un écrivain qui va compter, qui compte déjà au vu de ses succès "de librairie". Qui doit se sentir libérée de l'Après-Twist, déjà. J'attendrai avec intérêt le quatrième roman devenu troisième.

 

17:29 Publié dans Blog | Lien permanent