Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

13/01/2025

Ceux de Mycènes.

IMG_4799.jpgC’était il y a plus de 20 ans, j’avais emmené des élèves de Terminale STAE en Grèce, en compagnie de Gérald Montagneux (photo à gauche), qui était à l’époque l’autorité ultime en termes d’histoire des jardins et d’aménagement paysager, la spécialité du lycée. J’ai eu l’outrecuidance d’annoncer que puisqu’ils partaient en Grèce, il fallait qu’ils vivent la philosophie antique in situ. Et cette image qui ressort du néant (le rangement de mon cellier) vient témoigner, bien longtemps après, que je ne me suis pas (trop) trompé : me voilà à Mycènes, sur les terres d’Agamemnon, roi des rois de toute la Grèce, époux de Clytemnestre, père d’Iphigénie, de Chrysothémis, d’Électre et d’Oreste, chef héroïque des Achéens lors de la guerre contre Troie. J’ai dû à un moment évoquer la capacité des Dieux Grecs à déchaîner les éléments, mais dans la Cité antique, plutôt préservée par le climat du Péloponnèse jusque-là, soudainement, la tempête s’est déchaînée, avec des vents à décorner les bœufs et de la neige qui s’est mise à tomber, en tourbillons, s’accumulant sur mes vêtements et ma capuche de fortune. Sans doute un coup d’Achille, toujours fâché, voire du maître des lieux, rentré cocu et tué par son rival, Égisthe. À charge de revanche, par ailleurs, puisque Clytemnestre n’a pas épargné Cassandre, la sienne. Bref, je me souviens quand même de ces moments-là, des séances (facultatives) de philosophie antique que je faisais après le dîner, à l’auberge, auxquelles les étudiants participaient tous. Sans doute intimidés par ma façon à moi de régner sur le temps.

13:13 | Lien permanent

Les commentaires sont fermés.