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08/06/2023

Murat & I (9/10)

Capture d’écran 2023-06-08 à 13.35.23.pngC’est absolument dérisoire, mais s’il fallait en choisir une, ce serait celle-ci. Une autre dans une heure, je l’ai déjà dit, mais quand même. C’est – là aussi – un OVNI dans la production de JLM, puisqu’issue d’un DVD – Parfum d’acacia au jardin – et jamais parue sur CD, ou sur une compilation, ai-je le souvenir. « Plus vu de femmes », c’est l’acmé d’une séance d’une journée au studio Guillaume Tell de Suresnes, en noir et blanc, dans une ambiance des 50’s avec une seule prise, en live, entouré de Fred Jimenez & Stéphane Reynaud, toujours, avec la guitare de Christophe Pie comme invitée et la présence irradiante de Camille aux back vocals. Elle est d’une telle sensualité, Camille, dans son déhanchement (bien saisi le plan d’avant) qu’à 2’52, le barde auvergnat se déride, se départit de son sérieux et de son anachronisme pour… sourire*, et immortaliser un instant rare, chez lui. Un an après Lilith, Camille devient LA femme, de celles dont il regrette de ne plus les voir. Telles quelles ? Nostalgie d’un amour courtois – Tout me revient au souvenir d’icelle, glisse-t-il dans Elle avait le béguin pour moi – ou surprise à peine feinte devant la place qu’elle prend, dans la chanson comme ailleurs. Faire autant fi des lois de l'hymen, alors, vraiment ? Ça justifie à lui seul, ce sourire, ce malentendu éternel, et ça fait écho au culot de la jeune fille, déjà, en 2004. Seul aux commandes de la tendresse, croit-il, mais en fait, non. Elle est face à trois gaillards, en studio, et c’est elle qui tient les rênes. Et la magie opère.

* "Avaient-ils jamais rencontré ce sourire ?
- Jamais
- Que feraient-ils s'ils le rencontraient un jour ?
- Ils le suivraient ."

14:17 Publié dans Blog | Lien permanent

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