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13/11/2019

La résilience personnifiée.

74495227_507937400050635_3740684114135613440_n.jpgIl faut évidemment que ce livre circule, qu'on en parle, et qu'il se fasse une place dans un circuit parallèle. Je crois - toujours - en l'évidence des choses, même si je dois en accepter le cours peu commun, et non linéaire. Je sais qu'Aurelia vivra une belle vie, longue, et que ce n'est pas l'apanage des romans jetables. Des retours supplémentaires en disent long, encore, sur ce travail:

"La saine curiosité que j'avais de lire Aurélia Kreit, LE roman (auto-proclamé russe) de Laurent Cachard n'aura d'égale que l'immense plaisir que j'ai eu à le dévorer, littéralement.
Pour avoir assisté à distance à la dernière année de gestation, et non des moindres sur la décade qu'a nécessité cette véritable oeuvre, puis à son accouchement - manifestement sans péridurale - on peut le dire aujourd'hui: le père et l'enfant se portent bien.
Pour le père, déjà bien portant naturellement, sa verve est là, en place. II est en forme olympique, la réussite des dernières Automnales qu'il préside à Sète en témoigne.
Pour l'enfant, Aurélia donc, AK pour les intimes, c'est une belle réussite. Le pavé peut impressionner mais la traditionnelle difficulté des premières pages passée (ébauche des personnages, décor planté), c'est parti. Et là tant par la qualité de l'écriture, jamais lourde, que par la destinée de ces personnages magnifiquement dépeints qui nous font traverser l'Europe du début du siècle d'Est en Ouest, il n'est pas possible de ne pas se presser de poursuivre la lecture passionnément. Peut-être avais-je un trop-plein ces derniers temps d'histoires contemporaines, sans relief. Ici le romanesque nous emporte et c'est bon. Bien évidemment les sujets abordés, c'est à dire, l'identité ukrainienne, ou russe, mais surtout la judéité et tout ce qui s'y rattache et qui semble éternel comme l'antisémitisme, mais encore l'âme slave ou, la Grande Histoire sont traités avec finesse et précision.
Et Aurélia est la résilience personnifiée.
En attendant que ces tribulations deviennent un road movie (qui sait ? après la musical et le littéraire, une AK de cinéma ça aurait de la gueule...) et n'en déplaise à l'auteur, j'ai prêté mon livre...
Longue et belle vie à Aurélia..."

et d'autres, plus personnels, qui témoignent d'un parcours de lecture:

« Je viens de terminer la première partie, le cœur serré. J'étais complètement avec tes personnages....Tu fais revivre des pans d'histoire dont on voudrait qu'ils n'aient pas existé... »

ou celui-ci, que je ne peux reproduire, parce qu'il en dit trop sur l'action, mais qui rend compte d'une empathie touchante des lecteurs pour les personnages de mon épopée, qui va jusqu'à la réaction physique, le rejet avant le retour. C'est touchant. Ça justifie tout, les efforts, les années, les frustrations.

Si vous n'avez pas encore votre exemplaire du gros livre rouge, c'est dans votre librairie ou ICI que ça se passe. Je ne peux rien faire d'autre pour vous dire qu'il y a des rencontres avec des histoires qui valent certainement qu'on surpasse une paresse naturelle.

Sculpture : Michel Wohlfahrt

Photo : Agnès Guérin

17:12 Publié dans Blog | Lien permanent

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