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25/09/2018

L'Embuscade.

C’était un peu plus que chanter des chansons devant leur auteur, c’était s’inscrire dans une histoire, celle d’un titre inspiré d’un livre dont on a beaucoup et pas assez parlé à la fois. Si « l’Embuscade » avait pu suivre « Tébessa, 1956 » dans les manuels scolaires, si elle avait été enregistrée par le trio « Littérature & Musique » comme elle aurait dû l’être, on se serait contenté du mot reprise. Mais là, vendredi, en équilibre instable sur la Balançoire, Jean-Christophe, (grand) physicien de son état, s’est risqué au public des salons littéraires, a mis sa voix chaude et fragile au service du texte. On gardera le reste pour nous, on n’épiloguera pas sur les trente secondes qui manquent, camouflées au montage, ni sur la guitare « un peu fausse » (ses propres dires), pour garder l’intention, l’émotion. La fragilité est souvent galvaudée, dans ce bas monde, mais dans des moments pareils, elle reprend tout son sens. La chanson est réinventée, arrangée (disent-ils), mais elle est là, dans sa quatrième version. Toujours en suspens. 

16:57 Publié dans Blog | Lien permanent

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