08/02/2017
C&H.
J’aurai, ces dix dernières années, entendu tout et son contraire sur mon confrère Eric Hostettler : pas assez ci, trop ça. Souvent, d’ailleurs, c’est ironique, de la part de personnes dont on guette encore le chef d’oeuvre promis depuis si longtemps. Peu importe: sa musique lui ressemble et, après tout, c’est comme ça qu’on fait oeuvre. Lui et moi avons tant partagé depuis nos premières échappées lors des rencontres « Lettres-Frontière » puis de nos prestations communes - avec Gérard & Clara Védèche - pour notre projet « Littérature & Musique ». Dont l’enregistrement tarde, n’existera peut-être jamais. Eric, du coup, après bien des épreuves, s’est enfermé de nouveau dans son studio d’Eloise, et s’est remis à son travail. En ce moment, il n’a pas très envie de parler, ça arrive à d’autres. Mais il fallait un signe, quelque chose, pour faire patienter, que le ce temps-là fût adouci. C’est arrivé l’autre jour et je me suis dit qu’après tout, puisque personne ne nous attend plus sur ce terrain, c’était bien de partager une chanson, même à l’état de maquette. Qu'on écoute, qu'on apprécie, ou pas. Le disque qu’il prépare s’appellera « Quantifier l’amour », ça fait sept ans pile qu’on en parle. Comme de « Aurélia Kreit », tiens.
19:33 Publié dans Blog | Lien permanent
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