03/07/2016
Cent-unième.
101-
Et puisque j’en termine, qu’il soit ici noté
Qu’il y a aujourd’hui huit jours, pas un de plus
Que j’entrepris d’écrire mes cent et un sonnets
Une semaine folle à suivre l’ambitus
Oronte, vaniteux, a déjà fait rimer
Le ridicule fat et le mépris abstrus
Du peu de temps passé s’est déjà protégé
Mais le temps à l’affaire ne fera rien de plus
Si la rime ne sert que le rang de l’auteur
Si une telle somme n’a comme profondeur
Que l’écume des choses, propos vains, surannés
Mais puisque c’est à toi que s’adresse, lecteur
L’objet d’une folie autant que d’une ardeur
Je te l’écris ici : je n’ai fait que passer
Extrait de "101 sonnets de ma vie quotidienne", à paraître.
19:12 Publié dans Blog | Lien permanent
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