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07/12/2015

Impératif catégorique.

Eduquer est un acte politique, écrire, lire, s’informer aussi. Il faut refuser la laideur du monde dont on s’auto-convainc, il faut éteindre la télévision, fuir tout univers anxiogène, aller voir la mer dès qu’on le peut : c’est un des moyens de savoir qu’on n’est rien et qu’il est inutile de se prendre pour plus. Il faut prôner l’inutile, l’esthétique, le dérisoire, ce qui ne rapporte rien et fait pourtant de nous ce qu’on est. Il faut arrêter de croire que son voisin est étranger, parce qu’on est toujours l’étranger d’un voisin, par définition, et que l’étranger, c’est attirant, c’est curieux, ça apporte toujours quelque chose. Si vous n’aimez pas les gens – ça m’arrive - alors offrez-leur votre misanthropie : entre Alceste, Céline et Brassens, pour ne citer qu’eux, il y a matière à s’évader, aller ailleurs que là où la bassesse, la revanche, la médiocrité veulent nous traîner. Plus bas que terre. Tiens, demain, c’est la Fête des Lumières, et je mettrai des lumignons. A Sète. J’en mettrai sept, peut-être. C’est aussi l’anniversaire de Camille et celui d’une amie qui m’est chère. Vous vous en foutez sans doute, mais je suis sûr qu’en lisant ces lignes, elle trouvera le monde moins gris. Comme quoi.

 

17:49 Publié dans Blog | Lien permanent

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