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18/10/2015

Fiat (Guy) Lux!

FullSizeRender-5.jpgL’heure n’est pas aux bilans, juste à l’immense fatigue retenue jusque là. Pour autant, sans avoir pu écrire hier, mon marathon des mots (en scène) de la Fête du Livre de Saint-Etienne est une expérience épuisante mais enrichissante. J’ai côtoyé, présenté, introduit des auteurs et des envies de lecture, j’ai partagé la scène, eux en haut, moi en bas, avec des compagnies magnifiques dont le travail, s’il ne m’a pas toujours plu, était fidèle au cahier des charges établi : donner au public, nombreux à se presser sous les tentures du Magic Mirror, le goût de poursuivre l’aventure en achetant le livre, en se le faisant signer. Belle expérience d’être de l’autre côté de la barrière, d’être celui qui a lu et qui le montre, discrètement, par telle ou telle référence dans une question ouverte : l’auteur est un être fragile, il faut le rassurer. Sauf quand, a contrario, il vous oppose une réaction à chacune de vos questions, alors là, il faut le laisser faire, croire que vous n’avez sans doute pas compris son intention. Ce sont ceux qui sont venus me chercher qui me diront si j’ai bien fait mon travail ou pas. Ce que je sais là, c’est que je l’ai fait.  Et que ça m’a plu. Reste à savoir si je le referai, en fonction de mon autre travail d’auteur. Entre lire et écrire, le dilemme est éternel, mais fondateur : on écrit mal quand on ne lit pas. Je vous jure, j’ai vérifié.

PS : la dédicace d’un dessinateur, c’est toujours une récompense. Mais quand elle vient d’un être aussi exquis humainement que Pronto, dont les enquêtes pour enfants sont si poétiques et intelligentes que l’Education Nationale doit les juger subversives, c’est un double bonheur.

20:19 Publié dans Blog | Lien permanent

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