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04/10/2015

Manuel de l'anti-nostalgie: "la partie de cache-cache" a 5 ans (2/5).

483579286.jpgJ’ai déjà dit, en rentrant, il y a cinq ans, tout le mal que je pensais de l’organisation qui accueillait l’exposition de Jean, « Ataraxies », dans la superbe librairie d’une ville dans laquelle, par contre, on n’a jamais vraiment envie d’aller, et pas forcément à tort. « L’Esperluette », et son propriétaire, Olivier, par contre, furent un îlot de plaisir dans un week-end qui nous a vus,  successivement, devoir se partager la même chambre d’hôtel réservée pour une nuit, seulement, et la liberté, qu’on a prise, de se débrouiller le soir pour manger, à nos frais, évidemment. Pour moi qui sortais d’une année d’invitations Lettres-Frontière, le retour à la réalité était rude, mais Jean et moi, jamais pris au dépourvu, allâmes fêter la sortie d’un livre si particulier (parti d’une provocation, « je vais écrire un livre sur toi, mais pas toi maintenant, toi tel que je te devine enfant ») pour lui comme pour moi. Avec, sous le bras, cette mise en page, cette couverture si mystérieuse, belle et inquiétante à la fois. Dans le restaurant, soudain, une exclamation, de Jean, devant la carte des vins : « Ils ont un Mademoiselle T. 2008, de chez Teiller ! ». Un domaine voisin de là où il habite, dans le Mennetou-Salon, des producteurs qu’il connaît bien, et qu’on retrouve ici, avec un vin qu’il croyait épuisé. Qui l’est devenu une fois la dernière bouteille restée en stock à Chartres on ne saura jamais pourquoi éclusée. Entre ce moment et l’arrivée, le surlendemain, d’un Jean-Louis Pujol survolté, l’épisode de Chartres restera ancré dans ma mémoire pour les bonnes raisons. Les autres, on finit par en sourire.

11:12 Publié dans Blog | Lien permanent

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