16/09/2015
Rue Louis Blanc.
Tous les matins, j’emprunte une rue qui porte le même nom qu’une autre, loin d’ici, que j’ai arpentée, pourtant, des années durant, quand mon fils était petit, que j’allais le chercher chez la nounou, à qui il avait donné le nom du chat, par assimilation et, déjà, sens pratique éveillé. Une correspondance classique, mais qui fait écho, dans une ville où je repars, à défaut de renaître : je ne le voudrais pas, il faudrait tout recommencer, et, si rien ne m’est sûr que la chose incertaine, il y a des repères qui ne s’effaceront jamais.
18:46 Publié dans Blog | Lien permanent
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