22/08/2015
De là où je suis.
Attention, antiphrases : j’ai arrêté de dire que j’ai privé Carole Martinez du Prix du 2ème roman à Grignan, en 2012, alors même que son merveilleux « Domaine des Murmures » le méritait amplement, comme il aurait dû avoir le Goncourt la même année, et pas seulement celui des Lycéens, même si, de fait, le vote des élèves est beaucoup plus noble et juste que celui des cacochymes de chez Drouant (plus fidèles à leurs récipiendaires que le jury de Grignan, remarque...). J’ai arrêté de dire que Christian Chavassieux et moi avons, jusque là, suivi un parcours croisé d’amitié et d’écriture qui nous a conduits dans des endroits merveilleux, jusqu’à la Réversibilité. Je n’ai jamais dit que j’avais sollicité Paola Pigani, qui avait fait dédicacer "Tébessa" pour un mystérieux Federico, pour qu’elle propose le manuscrit d’Aurélia à son éditrice. De là où je suis maintenant, je ne dirai plus rien de tout ça. Mais qu’on sache, parce que c’est d’importance, que tous les trois sortent ces jours-ci un livre et que ces livres-là, il faut les acheter (chez un libraire indépendant), les lire et conseiller à d’autres de faire de même : « Les Nefs de Pangée », de Christian Chavassieux, sort chez Mnémos, « Venus d’ailleurs », de Paola Pigani chez Liana Levi et « la Terre qui penche », de Carole Martinez, chez Gallimard. Je lirai ces livres quand j’en aurai terminé avec ceux que je dois lire pour St Etienne.
10:29 Publié dans Blog | Lien permanent
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