12/08/2015
Ecrits de Lyon (6).
A force de balades sur les quais de ma villeJe retrouve peu à peu ce qui m’avait manquéDes images de toi, puis de moi sur le fil Des amours infinies, éternelles et passées Nous déambulerons par ici, par les rues C’est ce que tu disais, juste avant d’arriverNous irons voir ensemble les jardins suspendusAutant de ces futurs qu’on conjugue au passé Pas plus de souvenirs que d’amers regretsOn n’est jamais vraiment que ce qu’on a étéPas plus de repentirs que d’hivers à quaiOn apprécie l’instant, c’est ce que tu disais Les délices du froid sur mon âme engourdieRamènent à mon cœur l’illusoire prémisseDe nos emballements, du secret de nos viesDes serments établis, des errements qui s’esquissent Sur les quais d’une ville que tu n’as fait que fuirDes images de toi, ça et là parseméesDes échos de ta voix que ma mémoire émetQuand mon émoi renaît parce que l’absence empire Pas plus de souvenirs que d’amers regretsOn n’est jamais vraiment que ce qu’on a étéPas plus de repentirs que d’hivers à quaiOn apprécie l’instant, c’est ce que tu disais Voilà combien de temps que ce conte d’hiverArraisonne mon cœur, harponne ma raisonM’éconduit sur le seuil des amours délétèresEt règle son pas sur les pas des passions Combien de quais franchis dans les aubes glacialesSuivant des crépuscules qui n’en finissent pasLes quais sont tous les mêmes, et le vide abyssalNe m’emmène jamais que vers d’autres que toi. Pas plus de souvenirs que d’amers regretsOn n’est jamais vraiment que ce qu’on a étéPas plus de repentirs que d’hivers à quai On apprécie l’instant, c’est ce que tu disais
13:58 Publié dans Blog | Lien permanent
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