05/06/2015
Chroniques d'un départ (6).
Et puis à force, avant même que ce soit le début, il y a la première nuit ailleurs, envisagée à même le sol par défaut, et pour se souvenu dans vingt ans qu'on en était encore capable. La première baignade dans ces lieux à qui on jurait, à chaque fois, qu'on reviendrait et, qui sait, pour de bon. La première douche, froide, par ce que je ne sais pas comment fonctionne le cumulus, encore. Les angoisses bancaires et notariales, les irrépressibles envies de meurtre afférentes, tout cela se lève, peu à peu. Demain, déjà, je repars, pour de justes raisons. Parce que je n'en ai pas terminé dans ma ville. Il faut partir comme on vit, ou comme on essaie de vivre: avec justesse.
20:14 Publié dans Blog | Lien permanent
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