04/06/2015
Chroniques d'un départ (5).
Et puis, une fois les vieilles disquettes des premiers manuscrits enfin jetées à la poubelle, il y a ces carnets, signes d’une vie d’il y a longtemps, marques de tendresse quotidiennes et attentionnées. Il y a le regret, vif, dont on ne sait pas d’où il s’extrait, de l’idée d’une jeunesse qu’on a perdue, ou d’un amour qui a muté, en autre chose : on est souvent plus à l’aise avec l’idée qu’on se fait du passé qu’avec le passé lui-même.
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