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26/09/2014

Veillée d'armes.

1003773_356407484486091_854052397_n.pngIl y a longtemps que je n’attends plus rien des salons régionaux: justement parce que la demande est forte en livres du terroir, et que l’offre y est suffisante pour que je n’aille embêter personne avec mes récits croix-roussiens, berrichons ou béarnais. Même si « Tébessa, 1956 », par son titre, attire quand même quelques lecteurs, toujours: une trentaine quand tout va bien, une poignée quand le stand est mal placé, entre la bande-dessinée et la star locale, par exemple. Mais je ne vais pas plus loin, les organisateurs du Salon de Autan ayant, il y a deux ou trois ans, et à mon grand dam, peu goûté ma note de retour. Non, demain, si je vais retrouver mon fidèle éditeur au Salon « Livres en vignes », au Clos de Vougeot, ce n’est pas seulement pour la beauté du lieu et la qualité du vin, c’est aussi parce que je vais y découvrir ma nouvelle édition, « Trois-Huit », que j’ai hâte de l’avoir en main, découvrir la couverture, sentir la qualité du papier, ouvrir quelques pages, au hasard, lire les cinquante lignes que je lis en librairie quand je veux découvrir une écriture, m’accorder que c’est un livre qui n’insultera pas la littérature: pas de fausse modestie, ici, c’est le travail d’édition qui valide ça au préalable. Et puis me situer, cinq ans après un « Dom Juan » imparfait, dans l’écriture théâtrale, ces dialogues que je n’utilise pas, ou peu, dans mes romans. Trois pièces, courtes, incisives, l’une à un personnage, la deuxième à deux, la troisième à trois. Des pièces que je veux donner à lire avant de les voir jouer, dans un deuxième temps. Et puis une édition, aussi modeste soit-elle, n’est jamais un acte anodin: on a été choisi, validé par des lecteurs exigeants, qui décident que le texte ne doit pas rester caché. Dans mon cas à moi, au vu de ce qui est arrivé à « Tébessa », il est aussi question d’une qualité en dessous de laquelle on ne doit rien montrer. C’est éprouvant, mais c’est le jeu, et à la fin, il vaut la chandelle de l’édition. 
Demain, je vous donnerai des images et le mode opératoire pour acheter ce livre (7€!). Il faut que l’éditeur n’ait pas à regretter d’avoir sorti du théâtre, qui se vend moins bien, encore, que la poésie. Le reste, je m’en charge.

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