27/09/2014
Huis-Clos Vougeot.
Sans doute l'effet de l'été indien, du beau soleil qui donnait sur les vignes du Clos de Vougeot, mais la foule n'était pas au rendez-vous du Salon Livres en vigne, ce samedi, malgré les efforts des organisateurs pour rendre ce rendez-vous attractif: lieu superbe, petits plats dans les grands, conférences mêlant littérature et viniculture, tout est fait pour que auteurs et éditeurs se sentent bien et reviennent, mais la dure loi de l'offre et la demande, écrivais-je hier, est implacable, et si Tébessa, comme à chaque fois, me permet de ne pas repartir fanny, personne ne se sera soucié de mon "Trois-huit" fraîchement sorti des presses. Avec son lot de contrariétés et de mauvaises relectures, mais passons. Il est là, sobre et beau, il côtoie ses frères sur le stand, et au vu de ceux qui rament avec le seul livre qu'ils ont à vendre, je ne suis pas mal loti. C'est un samedi comme à Saint-Étienne, en espérant que le dimanche me permettre de vendre huit fois plus, comme là-bas. Parce que je reste, finalement. Mais peu importe: j'étais à la table de Philippe Grimbert, pour déjeuner, et cet homme exquis, en plus d'être un romancier remarquable, s'est réjoui que je lui offre un Tébessa. Il fera partie, qui sait, des bonnes fées dont j'aimerais qu'elles s'activent, pour l'édition d'Aurélia Kreit. Ce roman-fleuve dont j'ai entrecoupé l'écriture de celle de mes trois pièces. Plus rien ne la retient, maintenant, Aurélia. C'est l'heure.
PS: le site Internet de Raison & Passions n'est pas à jour. Les ventes en ligne se feront dans un futur proche.
18:35 Publié dans Blog | Lien permanent
Les commentaires sont fermés.