09/07/2014
Assises.
On ne s’est jamais suffisamment demandé pourquoi les chaises s’offraient à nous, pourquoi une place, dans une assemblée, pouvait nous paraître pré-destinée au point de s’y sentir aimanté. Parce qu’il aurait fallu pour cela accepter que tout fût écrit, les lieux, les rencontres, les phénomènes. Qu’une vie pourrait s’écrire au rythme des chaises sur lesquelles on s’est assis, pour s’en relever enrichi d’un autre déterminisme : je peux choisir un siège plutôt qu’un autre, je peux aussi ne prendre que celui qu’il me reste, le fait est que la chaise est là, que je vais m’y asseoir et qu’à partir de là, le charme peut agir.
20:23 Publié dans Blog | Lien permanent
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