28/04/2014
Travaux en cours.
Rien de tel pour pallier la difficulté de reprendre, mot à mot, un roman de cinq cents pages que de lancer l'argument, et les premières pages, du prochain, puisqu'il convient de ne jamais s'arrêter. J'entreprendrai donc, cet été, en parallèle avec les corrections d'Aurélia, de rédiger une fiction sur un homme dont les deux seules syllabes de son surnom sont des gages de frissons, et de Duende. La tâche est rude, mais exaltante: utiliser la fiction pour rendre compte de ce qui se passe dans la tête d'un homme qui se voit mourir, je l'ai déjà fait dans "Tébessa, 1956", mais là, j'envisage de ne garder du passage, une fois la surprise passée, que la métaphysique de ce qu'on laisse et, surtout, de ce qu'on retient. Dans le même temps, je m'approprie un peu de la part, non pas du mythe, mais des secrets d'un homme qu'il faudra bien réinventer pour qu'il nous en dise un peu plus. Après, comme pour Gérard dans Tébessa, il faudra que je sache où s'arrête la pudeur, que je ne m'y aventure pas. Ole!
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