02/04/2014
Devant le néant.
La pochade premieravrilesque d’hier ne doit pas me détourner de mon objectif : j’attaque les derniers jours de la première phase de l’écriture. Les derniers instants, les dernières scènes, le choix des derniers mots. Je regarde l’ensemble, épais matelas d’un moment invraisemblable de ma vie. Et je repense à toutes ces années pendant lesquelles je me donnais l’impression de débarrasser le bureau pour m’y mettre, sans rien faire. Maintenant, je trouve des prétextes pour retarder le moment de la fin, la peur du vide : relecture, réécriture, équilibrage sont un autre exercice, fastidieux, mais moins prégnant. Mais tout va bien, même si mes avenirs d’édition sont encore très obscurs : à quelques pages de la fin, je peux le dire et me regarder en face, j’ai écrit le livre que je voulais écrire.
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